Témoignage de Christian Dumard à propos de Squid

Après avoir passé une partie de son enfance sur un voilier en famille, Christian Dumard participe pendant ses études (entre l’Europe et le Canada) à de nombreuses courses comme skipper. Résolument passionné de voile il navigue dans le Corum Sailing Team, période durant laquelle il remportera le Tour de France à la Voile 1988 dans la team de Sète, en 1994 on le retrouve dans la Team Marc Pajot Canal+ pour la Coupe de l’America, il sera Champion du Monde en Mumm 36 en 1995, puis vainqueur de la Transat Québec/Saint-Malo en 1996.  Il assumera également le management de l’équipe du projet Sodebo Voile pendant 4 ans. Riche de ces belles expériences, Christian Dumard partage son expérience de la voile en tant que routeur auprès de nombreux skippers comme Thomas Coville (qu’il a accompagné dans certains de ses records en solitaire) et de beaucoup de Figaristes et de Ministes.

1. Dans quel contexte vous êtes-vous servi de Squid récemment ?

C. D. : Une de mes dernières utilisations de Squid a été sur la Mini-Transat qui part de Douarnenez jusqu’en Guadeloupe, avec une étape à Lanzarote. Je travaillais pour Frédéric Denis, qui a gagné la seconde étape. Il a également gagné au classement général en « proto ».  En Série pour le podium je travaillais également pour Ian Lipinski et Tanguy le Turquais, les second et troisième de la dernière étape.

2. Dans ce type d’événement sportif, quelle a été votre utilisation de Squid ?

Une fois en course les navigateurs n’avaient pas droit à Squid à bord, pas plus que d’outil de communication, aucune donnée. L’intérêt sur cette course était que Squid nous a servi à la préparation.

3. Comment se passe ce genre de préparation avec les navigateurs et leurs équipes ?

C.D. : Avant le départ on a travaillé sur les modèles d’ensemble, pour voir les différentes hypothèses de ce qui pouvait arriver pendant la course – en élaborant les différents scenarii possibles : que ce soit pour la première ou la seconde étape. Pour les navigateurs cela revêtait une grande importance car cela leur donnait une idée de ce qui pourrait se passer au-delà de quatre à cinq jours.

4. Si on comprend bien Squid a été un outil pertinent dans les victoires des skippers avec qui vous travaillez ?

C.D : Oui, le travail fourni a été récompensé car ça s’est plutôt bien passé pour les skippers, que ce soit sur les bateaux de série ou sur les prototypes. Par exemple Frédéric Denis était arrivé troisième de la première étape, puis avait gagné la seconde étape, pour gagner très largement au classement général avec 14 heures d’avance sur le deuxième à l’arrivée.

5. Plus précisément en quoi consiste une préparation assistée par Squid ?

C.D. : Tanguy le Turquais en bateau de série a remporté la première étape, et est arrivé deuxième à la seconde étape. Cela lui a valu la deuxième marche du podium. La préparation a permis de créer des modèles d’ensemble présentant des scenarii qui variaient beaucoup sur les trois derniers jours. Nous avons donc défini une stratégie qui serait valable quelle que soit la situation donc avec des caps limite, et avec des bords approchants… L’objectif était de définir quelques règles simples qui leur permettaient de rester dans le ton.

Cette collaboration avec Great Circle et Squid a permis un beau résultat dans cette course.

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